Rien d’oisif
Rien d’oisif
Rien d’oisif
Les marionnettes du jour s’agitent beaucoup là-dedans, la joie sobre a du mal à imposer son rythme, calme et ample.
Ça se prend à partie, ça discute, ça s’engueule.
Ça se cogne, ça se coupe la parole, ça « philosophe », dispute sans fin, il y a des objets réputés de valeur dans la boutique alors comprenez que ça ne rigole plus, ça se trucide autour desdites valeurs. Continuer la lecture de « Vendredi 2 juin 2017 »
Silence.
Prison.
L’association C.
E.
Souffler sur l’autre, image action de la braise. Continuer la lecture de « Jeudi 1er juin 2017 »
Début, extraits et fin, juste, de la page du jour, histoire de maintenir ici le suspens réel de chaque jour.
Romanesque « trop personnel » pour être livré maintenant – après, quand, je ne sais pas, il rentrera dans la page générale, unique, universelle.
Observation diaphragme
Pianotement parallèle sur le clavier
Lueur grise de l’écran
Arythmie
Chants d’oiseaux
Rumeur lointain ville Continuer la lecture de « Mardi 30 mai 2017 »
Il n’y a pas
Vol fugace, poussée de lierre, éclosion de silence, on va partir de là, de cette maison, des amis se battent pour la vie de leur fils
Nous, notre fils ni ne dépérit ni ne vit
Il y a. Une horloge arrêtée, un chat qui s’installe près de moi exactement comme je m’installe dans le salon c’est-à-dire et près du fils et près d’elle qui va se lever tout à l’heure – son nom, son existence le nom du lien entre nous
Il n’y a pas forcément les mots fluides, le fleuve précis de notre existence historique
Il y a la Seine, industrielle, qu’on est allé voir, déchetterie en face rive gauche et grande maison de 260m2 qui aurait été idéale pour notre vie tango et toute. Continuer la lecture de « Mercredi 24 mai 2017 »
Combien hésitent, poésie prose
A l’heure actuelle l’expérience n’a pas de poème
Ou, à même l’étagère, volé
Je lis Geoffrey Squires, Pierres noyées, traduit de l’anglais (Irlande) par François Heusbourg, aux Editions Unes, vignettes et interventions de Robert Groborne Continuer la lecture de « Mardi 23 mai 2017 »
J’ai rêvé qu’ « enfin » tu me disais que tu n’aimais pas ce que j’écrivais, enfin, que tu aimais certains trucs mais globalement non, globalement trop, trop présent, trop en travers de ce que j’écris, prenant infiniment trop de place dans ce que j’écris, etc. Enfin, j’ai rêvé de ça et j’extrapole, par disparition de rêve. Continuer la lecture de « Lundi 22 mai 2017 »
La voix de Vernant était forte dans le casque, la mienne loin (pourtant micro, bonne sono). Si j’avais souffert d’un trouble du langage, et proféré d’autres phonèmes que ceux dont chaque mot entendu et redit était fait, je ne m’en serais pas rendu compte. Très « agréable » – très méditatif ? – cet exercice Continuer la lecture de « Dimanche 21 mai 2017 »
J’avais d’abord pensé à Gherasim Luca pour habiter la salle des rites funéraires et vanités contemporaines, envelopper le culte des Reliques et les nouvelles formes iconiques, j’avais Gherasim Luca, « La mort, la mort folle, la morphologie… » Héros Limite, le poète venu d’une autre langue et rencontrant, inventant notre langue en la remontant à ses sources. Et puis, pour la force propre du titre d’abord, parce que c’est un poète que je connais mal, est venu Ezra Pound, Je Rassemble les membres d’Osiris. Continuer la lecture de « Samedi 20 mai 2017 »
Vite, clair, définitif – le définitif n’est pas une conviction, ni une décision à proprement parler, c’est juste accompagner la finitude, dire oui à la finitude, toujours difficile, déclaré impossible même, et tant que la mort est déclarée impossible, c’est la vie qui en fait les frais et devient impossible. Donc vite, clair, définitif.
La nuit, l’aube entée sur la respiration, le souvenir d’un diaphragme, diaphragme, muscle du sanglot et du rire, muscle de l’amour aussi.
L’autobiographie Continuer la lecture de « Mercredi 17 mai 2017 »
Deux étrons bouchent les toilettes. Deux énormes étrons, gros, longs, non réguliers. Je tire la chasse d’eau plusieurs fois.
Ce sont deux hommes dans une baignoire. Continuer la lecture de « Mardi 9 mai 2017 »
Nous étions huit, le neuvième était seul à côté. C’est notre fils, misanthrope.
Des amis, une bonne humeur.
A quoi tient le bon usage de ce mot, amis ?
Un on s’aime tout simplement, monstres tenus à distance par l’ironie et la joie lacées l’une à l’autre.
– nous avons besoin d’humour et d’ironie.
Bref c’était la soirée électorale et nous Continuer la lecture de « Lundi 8 mai 2017 »
Quand on vous parle de tango ce n’est pas le premier mot qui vient dans les phrases toutes faites, préécrites sur le sujet. Là, c’est le seul mot qui s’impose. C’est simple, c’est intense, c’est une gaité qui soulève, Continuer la lecture de « Lundi 1er et mardi 2 mai 2017 »
Continuer la lecture de « Jeudi 27 avril 2017, entre deux tours »
Continuer la lecture de « Mercredi 26 avril 2017, entre les deux tours »
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S’interroge franchement sur l’utilité de l’isoloir et du vote à bulletin secret depuis l’invention de Facebook » Continuer la lecture de « Mardi 18 avril 2017 »